Le propriétaire bailleur peut souscrire une assurance loyers impayés pour minimiser les risques locatifs. Néanmoins, le service est payant et requiert un budget annuel non négligeable. Heureusement, il existe d’autres astuces qui permettent de réduire ces risques comme la caution solidaire ou le dépôt de garantie.
Quelles sont les précautions à prendre pour diminuer les risques locatifs ?
Le choix du locataire est une étape cruciale afin de limiter les risques locatifs. Par précaution, il est recommandé d’exiger au moins deux fois le montant du loyer avant la conclusion du contrat de bail. Et si possible, privilégiez un locataire disposant d’une bonne situation professionnelle. Les personnes sous contrat CDI par exemple peuvent assurer un paiement sans problème. De même, vérifiez si le dossier est complet. Il doit, en effet, renfermer un justificatif d’identité, de revenu, de travail et d’imposition. Selon sa situation, vous pouvez lui exiger d’autres documents. Par la suite, faites certifier ces documents.
Quelles sont les alternatives à la garantie loyers impayés ou GLI ?
Il existe d’autres moyens qui permettent de se prémunir des risques locatifs. Ainsi, en cas de manquement de la part du locataire, vous pouvez toujours avoir gain de cause. La caution solidaire consiste à demander à un proche du locataire de se porter garant pour prendre en charge les loyers en cas de défaillance. C’est souvent le cas lorsque le locataire est un apprenti ou un étudiant.
Lors de la signature du bail, le dépôt de garantie offre également une protection supplémentaire. Le propriétaire pourra alors saisir cette somme en cas de non-paiement. De même, vous pouvez confier la gestion de votre bien immobilier à une agence spécialisée. L’offre inclut normalement une assurance loyers impayés. Enfin, il y a la garantie Visale mise en place par Action Logement cumulable avec la caution solidaire et le dépôt de garantie.
La garantie loyers impayés est-elle obligatoire ?
La garantie loyers impayés est facultative. Néanmoins, la souscription est fortement recommandée pour vous protéger des risques locatifs. Dans ce cas, l’assureur s’engage à rembourser les loyers non touchés à condition de respecter les clauses du contrat. Cependant, le niveau de couverture va dépendre de la compagnie d’assurance et de la formule choisie. Donc, restez vigilant et lisez minutieusement le contrat proposé en portant une attention particulière aux modalités de remboursement des loyers impayés, à la durée de la franchise, au plafond, à la durée maximale d’indemnisation, à la prise en charge des frais de justice… D’autres options peuvent aussi être intéressantes comme la prise en charge des dégradations causées par le locataire ou le départ prématuré, mais peuvent majorer le montant de la prime.